
La récente défaite du Maroc à la CAN a eu pour effet de réveiller les esprits sur la situation calamiteuse du football marocain et de délier les langues. H.Michel, bouc émissaire par excellence a joué son rôle de fusible. Bien entendu, et fallait-il s'attendre à autre chose, les choses en sont restées là et , vogue la galère ( vers de nouveaux récifs).
Mais, si on veut extrapoler, cet échec n'est que la résultante d'une absence totale de stratégie à long terme qui se retrouve, hélas, dans bien des domaines et particulièrement dans celui des affaires.
La compétition mondiale que se livrent les pays émergents ne saurait souffrir d'amateurisme et de vision court-termiste: d'abord, les politiques de rafistolage ou de pompier ont fait leur temps, car si cela permet d'occulter les carences structurelles pour un temps, elles ne peuvent servir de viatique pour ériger une politique industrielle, agricole, sportive, culturelles (..........ajoutez y ce qui vous plaira) cohérente.
Pour reprendre un mot du regretté Archimerde, "tout corps plongé dans la Me... finit par sentir mauvais". Aussi, faut-il récurrer la baignoire et prendre le temps nécessaire de bien le faire.
Cela passe donc par:
- Etablir un constat d'urgence,
- développer une vision et une stratégie,
- des objectifs à moyen et long terme,
- éviter la complaisance et la suffisance qui sont de redoutables obstacles,
- de la patience qui peut être alimenté par une transparence sur les réalisations effectuées,
- des personnes motivées et compétentes, répondant chacun à son niveau, aux critères requis par le poste occupé.
Casser la culture du compromis et du consensus(mou car il n'est dur qu'en période exceptionnelle :guerre, épidémie, famine..) est à mon sens le seul moyen de faire évoluer une société conservatrice et par trop nombriliste.
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